Joy Crookes nous invite dans son univers avec son premier album Skin 

 

Son prénom annonce la couleur : Joy, c’est sûrement le meilleur mot pour décrire sa musique et son premier album Skin - sorti il y a deux mois.

À seulement 23 ans, la jeune artiste des quartiers sud de Londres commence à bien faire parler d’elle - notamment grâce à un passage sur A Colors Show il y a 3 ans. Caractérisée principalement par une voix suave et voilée, mais aussi par sa pop chatoyante et jazzy, Joy Crookes s’avance doucement, mais sûrement au devant de la scène internationale. 

Grâce au travail du producteur Blue May et d’un bel orchestre, Skin est sorti le 15 octobre et mérite qu’on fasse une petite pause pour le découvrir ensemble. 
 

“To love someone is to lose someone” 

Skin, c’est une collection des différents moments de la vie de l'artiste : les traumatismes, les bons moments, le sexe, l'amour... (on sait ce que vous vous dites, mais on vous assure que c’est joyeux). C'est aussi un postulat politique audacieux : Kingdom est un morceau directement dirigé contre le gouvernement de Boris Johnson. Oscillant entre les registres autant qu'entre les sujets sans s'y perdre, Joy a des qualités certaines – notamment celle de nous faire danser n'importe quand. 

On a déjà la chance de profiter de quatre clips pour ce premier album ; dans When You Were Mine, la chanteuse nous invite à nous promener dans les rues londoniennes en remuant nos épaules, entre les clins d’œil à ses racines bangladaises et des fleurs pour s’habiller - comme Kahlo. C’est un univers qui nous fait penser à celui de nombreuses musiciennes telles que Solange, Celeste ou encore Sudan Archives ; toutes participent à rendre visible la femme métisse dans le monde. Ça marche plutôt bien. Pour écouter Skin, ça se passe ici :