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Mid sixties : Bob Dylan passe à l'électrique / Chapitre 4/4 : 1966, tournée mondiale et Blonde on Blonde

écrit par Hugues Ranjard le jeudi 18 juin 2020

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1966, tournée mondiale et Blonde on Blonde

  Mid sixties : Bob Dylan passe à l'électrique / Chapitre 4/4 : 1966, tournée mondiale et Blonde on Blonde

 

En 1966, Dylan entreprend la tournée mondiale la plus longue de l’histoire. Il est accompagné d’un groupe de garage rock nommé The Hawks, ces derniers deviendront plus tard The Band. Chaque concert est divisé en deux, une première partie uniquement folk et la deuxième électrique, accompagnée du groupe. 

Le concert du 17 mai 1966 au Free Trade Hall de Manchester restera gravé dans les mémoires pour un évènement devenu célèbre. À la toute fin du show, avant d'entonner son dernier morceau, un homme (un con) crie “Judas” en visant Dylan. Ce dernier lui répond “You’re a liar…. I don’t believe you” puis s’adresse à son groupe en disant : “Play it fucking loud” pour une version de Like A Rolling Stone rageuse et vengeresse. Mythique. 

 



 


Au milieu de cette tournée, Bob Dylan va enregistrer ce qui sera sans doute son meilleur album, le chef-d'œuvre Blonde on Blonde, premier double album de l’histoire du rock. Ce disque sera le troisième et dernier opus de sa “trilogie électrique”. Enregistré en seulement deux semaines, Dylan écrivait les textes quelques minutes avant l’enregistrement, il y en a pour qui c’est plus simple que d’autres, deal with it. Rolling Stone a classé ce disque à la 9ᵉ place des meilleurs albums de tous les temps. Des morceaux comme Visions of Johanna, I Want You, Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again ou encore Just Like a Woman (entre autres) font de Blonde on Blonde l’un des albums les plus incontournables de Bob Dylan.

 


En passant de la folk au rock au milieu des années 60, Bob Dylan a révolutionné la musique. En mariant la folk, le rock, la poésie, il a inspiré certains des plus grands noms comme Les Doors, Neil Young, Leonard Cohen et même les Beatles. Socialement et musicalement, Dylan a montré une voie à suivre. Il a, sans le savoir, fait une synthèse d’un grand nombre de genres musicaux : le blues, la country, le rock, la folk et même la soul. Enfin, Dylan a apporté un élément plus que centrale dans ce qui fait un bon morceau de musique, parfois passé au second plan des artistes d’hier et de ceux d'aujourd'hui : le poids des mots et la force des textes.

 

FIN

Hugues Ranjard
écrit le jeudi 18 juin 2020 par

Hugues Ranjard

Rédacteur en chef pour Janis, nouveau média 100% musique lancé par LiveTonight

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